« INSALUBRITE DANS LA VILLE DE BUKAVU/RDC ? UN VERITABLE EPE DE DAMOCLES POUR SES HABITANTS »« INSALUBRITE DANS LA VILLE DE BUKA



L’arrivée massive des refugiés rwandais à l’Est de la RDC, à la suite du génocide perpétré dans leur pays en 1994 a rendu nos villages invivables. Les congolais vivant dans cette partie ont vu leurs collines et plaines, leurs forêts et savanes envahies par les milices rwandaises pillant, tuant et violant femmes et enfants. Cette situation d’insécurité permanente a eu des répercutions sur les mouvements des populations à l’intérieur du pays. Les habitants de Bukavu ont assisté à un véritable exode des paysans qui arrivent de tous les coins de la ville. Cette pauvre ville initialement conçue pour 300.000 habitants se voit débordée en faisant face à plus ou moins 1000000 âmes.
Il faut ajouter à ce la le fait que les autorisations de bâtir ne connaissent aucune restriction. Les maisons sont érigées sur des pentes raides, sans que les mesures d’encadrement par l’autorité urbaine s’en suivent. Dans ces conditions, les quartiers entiers sont mis en place sans tenir compte des standards urbanistiques. Tous les espaces verts jadis reconnus ont été envahis par des constructions anarchiques. Les arbres plantés les long des routes ont été abattus pour céder la place aux buldings modernes, peu importes qu’ils soient enclavés ou pas. Les égouts, et autres canaux d’évacuation des eaux usées ou eaux des pluies y compris les chaussés, sont devenus des véritables dépotoirs, sans que ce la inquiète quiconque.
C’est devenu une coutume chez nous que les détenteurs du pouvoir ne se sentent pas redevables vis-à-vis des leurs administrés.
En effet, d’aucun peut se poser la question de savoir jusqu’où va la responsabilité de nos dirigeants au regard de ces immondices qui du reste constituent une menace imminente à la vie des bukaviens et bukaviennes, surtout pendant les abondantes pluies de fin d’années, dans la mesure où ces pluies sont accompagnées des éboulements des terres sur des cites jadis déclarés impropres à la construction.
La question suivante reste pendante : à quoi sert finalement la présence de l’autorité tant qu’elle ne pas à même de sécuriser ses administrés ???
Bien plus, les toilettes publiques mises en place par le pouvoir colonial se sont vues remplacées par des boutiques, magasins, débit des boissons…
Nous avons salué la réhabilitation de la voirie urbaine initiée par le gouverneur de province Mr CHISHAMBO au début de l’année. Mais quelle est la chance de durabilité accordée à ces infrastructures, tant que les canaux d’évacuation sont négligés ? La population a-t-elle été préparée à la gestion du bien commun ?
QUI VIVRA VERRA !!!



English translation by community member JPCampbell0258



UNWHOLESOMENESS IN THE CITY OF BUKAVU / DRC? A TRUE “EPE” FOR THE PEOPLE OF DAMOCLES



The influx of Rwandan refugees in eastern DRC, after the genocide in their country in 1994 has made our villages unlivable . Congolese living in this part have seen their hills and plains , forests and savannas invaded by Rwandan militias looting , killing and raping women and children. This situation of permanent insecurity has had repercussions on the movement of people within the country. The people of Bukavu witnessed an exodus of peasants who come from all corners of the city. This poor city originally designed for 300,000 inhabitants is overwhelmed in the face of more or less one million souls.
We must add to this the fact that the building permits do not know any restrictions. The houses are built on steep slopes without the follow up of the supervision measures of the urban authority. Under these conditions, whole neighborhoods are put into place regardless of urban standards. All previously recognized parks have been invaded by uncontrolled construction. Trees planted along the roads were slaughtered to make way for modern buildings, whether or not they were landlocked. Sewers, and other channels of sewage or rain water have become real dumps, without anyone being worried about it.
It has become a custom that those in power do not feel beholden to their citizens.
In fact, no one can ask him or herself the question of how far the responsibility of our leaders extends in regards to the filth that makes up an imminent threat to the lives of the Bukavians, especially during the heavy rains of recent years, since the rains are accompanied by landslides on land formerly declared unfit for construction.
The question remains unresolved: what is the use, ultimately, of the presence of the authority if it is unable to maintain the security of its citizens ???
Moreover, public toilets set up by the colonial powers were replaced by boutiques, shops, beverage stands ...
We welcomed the rehabilitation of urban roads initiated by the provincial governor Mr. CHISHAMBO the beginning of the year. But what chance of durability is there for this infrastructure, if the drainage channels are neglected ? Has the population been prepared to manage the common good?
THOSE WHO WILL LIVE SHALL SEE !!!

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