LA GUERRE ASSEZ, NOUS N’EN POUVONS PLUS,



Nombreux événement ont secoué les familles en Afrique, la RD Congo, plus particulièrement à l’Est , citons : les guerres à répétition, pauvreté accentuée, le VIH/SIDA, la déperdition de l’éducation, la dégradation de l’environnement, pas d’eaux potables, les coutumes rétrogrades, le paludisme et autres maladies hydriques et endémiques, la famine, mauvaise gouvernance, les viols et violences sexuelles, atrocités de toutes sorte, présence des enfants nés des viols, l’analphabétisme, les droits des humains bafoués, discrimination de la femme, la jeune fille, la personne vivant avec handicap, les enfants en conflit avec la loi, beaucoup des déplacés, des femmes abandonnées, personnes vulnérables (2ème et 3ème âges) ,non accès aux finances ni la visibilité des miette reçues, non accès aux ressources humaines, ect………..incapable de faire face à leurs problèmes de survie et au défis du millénaire, Dans notre pays la RDCongo, en particulier à l’est c’est le théâtre des affrontements armés si pas le berceau des troubles qui ont fait des milliers des morts parmi lesquels la majorité sont des femmes et des enfants dépourvus des moyens de protection.
Eu égard à ce qui précède, nous nous permettons d’écrire et de crier fort auprès de décideurs et toutes les organisations humanitaires (ONU, OUA, CIRGL, GOUVERNEMENTS, peuples congolais, les seigneurs des guerres les belligérants et autres soucieux de reconstruire la paix chez nous de s’impliquer et de faire entendre nos vois et plaider notre causes que c’est assez nous n’en pouvons plus.
Voila qu’avec la guerre, les femmes sont utilisées comme arme de destruction de notre culture, ces bourreaux amènent les femmes dans la forêt pour les lâcher si seulement elles tombent enceintes. Autrement, elles restent esclave sexuelles et exposées à la mort à tout moment si on est fatigué d’elle, malade, invalide, accouche dans la forêt sans assistance avec les enfants……Pour celle qui a eu la chance de rentrer au village, elle est rejetée par l’ex mari, parfois la famille et la société car c’est un tabou d’être violer encore plus d’attraper une grossesse d’un violeur et rentrer chez son mari. Autrement, il faut aller chez le purificateur ou payer une amende, alors que celle-ci n’a pas ni argent ni bétail ni produit champêtre pour honorer cette amende et quand bien même elle peut avoir quelque chose c’est pour les bourreaux qui d’ailleurs se moquent du mari de la femme ou ses parents qu’ils sont des imbéciles, des vaut rien sinon ils pouvaient venir les délivrées. Telle est la situation des femmes et des filles emportées dans la forêt. Qu’en est elle dans les camps de déplacés.
C’est catastrophique. Plus de 140 mille déplacés dans des conditions précaires sans tenir compte des catégories des gens, leurs besoins et leurs vulnérabilités tels que les enfants, les vieux, les femmes enceintes, les filles compte tenue des conditions dans lesquelles elles fuient donc sans rien emporter, …. , pas d’eaux potables, ni toilettes, ni éclairage, parfois dorment à la belle «étoiles ventre creux, exposés aux épidémies de toutes sortes, c’est l’environnement qui est affecté, il y a la mal nutrition, insécurité généralisée, à partir du 5 janvier la population du territoire de Walungu, Mwenga, une partie de shabunda sont en fuite à cause de la guerre Raiya mtomboki avec le FARDC ? les déplacés venant des villages : Chulwe, Ninja, Nzibira , ect sont concentrés à Mulamba dans des classes, églises, familles d’accueil, sans aucune assistance car les organisations humanitaires craignent pour la sécurité de leurs travailleurs. La journée les élves des classes occupées entrent au cour, le soir les déplacés y prennent place pour les libérer à l’aube. Entretemps les enfants déplacés n’Y étudient pas n’y étant pas inscrits, entre temps, en quête de moyen de vivre, la prostitution, grossesses indésirées, les avortements, IST/VIH, mort subite, enfants en conflit avec la loi (enfants de la rue) car les parents ne parviennent plus à satisfaire leurs besoins, les personnes vulnérables et vivant avec handicaps tous sont abandonnés à leurs tristes sort. Les hommes ou les femmes twangaises abandonnent leurs familles vont aux carrés miniers avec toutes les conséquences citées ci haut. Quant à l'environnement, la dépourvue des terres, n'a pas besoins d'attendre pour couper les arbres afin de préparer ou vendre soit le bois ou la braise, occasionnent le réchauffement climatique. Aussi les inégalités sociales, la non accès de la femme aux postes de décision, l'injustice et l'impunité, tout cela pèse sur la femme. Pas d'espoir qu'i y aura solution à Kampala à l'allure où les choses trainent, des négociations en négociations sans issues voilà plus de deux millions des morts comme résultats!!!!! C'est pourquoi, nous disons que nous sommes fatiguées assez avec les guerres, assez avec les morts, les viols, les atrocités, les déplacements, les pillages, les tueries dans les quartiers jusqu'à brûler vif les gens et manger leurs chairs, les justices populaires, le non respect des droits humains, la dilapidation des ressources naturelles auxquelles le congolais ne profitent pas sauf une pognée des quelques personnes, l’ingérence des pays voisins et les multinationaux ect , nous fatiguent. Nous voulons la paix durable, un état de droit soucieux du bien être et la protection de sa population pour l'avenir meilleur de notre projecture. A savoir que pas la développement sans la paix durable.



English translation by community member LightMyWay



Enough War, We Can't Take It Anymore



Numerous events have rattled families in Africa, in the DRC, and more particularly in the Eastern DRC. Let us mention—the countless wars, profound poverty, HIV/AIDS, the erosion of education, the destruction of the environment, no drinking water, backwards traditions, malaria and other waterborne and endemic illnesses, famine, poor governance, rape and sexual violence, atrocities of all kinds, children born of rape, illiteracy, scorned human rights, discrimination of women, of young girls, of people living with handicaps, children in conflict with the law, many displaced persons, abandoned women, vulnerable persons (babies and senior citizens), no access to finances and no visibility of the little bit they do earn, no access to human resources, etc…incapable of facing the problems of survival or the challenges of this millennium.



Our country, the DRC, especially the east, is a theater of armed clashes, if not the cradle of troubles that have caused thousands of deaths among which the majority are women and children lacking any means of protection.



Regarding what we’ve just said, we write and cry out to the decision makers and every humanitarian organization (the UN, OAU, ICGLR, governments, Congolese peoples, warlords, militants, and others concerned with rebuilding peace here at home) to get involved and hear our voices and plead our case, because we’ve had enough; we cannot keep on like this.



In war, women are used like weapons of destruction here; these torturers lead women into the forest, only letting them go if they become pregnant. Otherwise, they are forced to stay as sex slaves, constantly threatened with death if their captors become tired of them, sick, crippled, giving birth in the woods without any assistance… Even a woman who is lucky enough to return to her village will be rejected by her ex-husband, sometimes her family, and society too, because rape is taboo. It’s even more taboo to become pregnant by a rapist and then come back to one’s husband.



Otherwise, these women have to go visit “purifiers” or pay a fine, although they don’t have the money or the livestock or the crops to pay this fine, and when they might have something, it goes to the torturers who, incidentally, make fun of the woman’s husband and her family, calling them imbeciles, worthless, otherwise they would come into the forest and rescue these women. Such is the situation for women and girls carried off into the forest.



What’s it like in the displaced persons’ camp? Catastrophic. More than 140,000 misplaced people are held in precarious conditions, without even considering the types of people, their needs and their vulnerabilities, such as children, the elderly, pregnant women, girls who have fled terrible conditions and have brought nothing with them…no potable water, nor toilets, nor lights, sometimes sleeping out in the open, sunken stomachs, open to all kinds of epidemics. The environment is affected; there is malnutrition and general insecurity. Since January 5, the populations of the territories of Walungu, Mwenga, and part of Shabunda have been on the run because of the war between the Raia Mutomboki and the FARDC. The displaced come into the towns: those from Chulwe, Ninja, Nzibira, etc. are concentrated in Mulamba in classrooms, churches, and host families, with no assistance because the humanitarian organizations fear for the safety of their workers. During the day the students of the occupied classrooms enter the schoolyard; in the evening the displaced victims go there only to free it up again at dawn.



In the meantime their children don’t go to school, as they’re not enrolled there. And in the meantime, in searching for means of survival, there is prostitution, unwanted pregnancy, abortions, HIV/STDs, sudden death, children in trouble with the law (street children) because the parents can no longer provide for them, feeble and handicapped people all abandoned to their own sad fate.



The Twangiza men and women abandon their families and go to the mining pits, with all the above mentioned results. As for the environment, deprived of lands, they don’t have to wait to cut down trees in order to prepare or sell either wood or embers, causing global warming. In addition, social inequalities, women’s inaccessibility to posts of power, injustice and impunity—all this weighs down on women. No hope that there will be a solution in Kampala, where it appears things are dragging on, one dead-end negotiation after another, and all with 2 million dead as a result!



That’s why we say that we are sick and tired of all these wars, the deaths, the rapes, the displacements, the plundering, the murders in neighborhoods where people burn alive, the public “justices,” the lack of respect for human rights, the squandering of natural resources that no Congolese profit from save for a very small few, the interference of neighboring countries and multinationals. It’s all wearing us down. We want lasting peace, a rule of law concerned with the well-being and protection of its people for a better future for our children. That is to say, no development without sustainable peace.

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