LA TRANSFORMATION DE LA DOULEURE EN FORCE



LE COURAGE DE DENONCER LE MAL EST UNE ARME CONTRE LA VIOLENCE BASEE SUR LE GENRE
Je suis Mme Brigitte Mawazo, infirmière accoucheuse et mère des trois enfants. Je suis l’une des dix teams leaders du réseau des femmes dénommé Maman Shujaa R.D.Congo Connectées sur le site World Pulse. Je voudrais vous partager mon histoire personnelle qui concerne ma vie professionnelle.je suis convaincu que ma voix portée à la campagne 2013 V.Fweek 2 transformera ma douleur et celle de mes auditeurs en puissance.
Apres mes brillantes études à l’institut supérieur des sciences infirmières, j’ai eu la chance de me marier et de trouver de l’emploi dans des organisations non gouvernementales. (ONG).
Lorsqu’on est une jolie femme en milieu professionnel, on trouve certaines facilités mais aussi fois des blocages. J’ai connu des collègues hommes qui m’accordaient des faveurs tout simplement parce que j’étais une femme. Lorsque j’étais grosse, je me sentais parfois incapable d’aller faire la supervision des centres de sante éloignés à pieds ou bien à moto. A ce moment là certains collègues hommes le faisait volontairement à ma place.
Mais il est arrivé une fois que mon chef direct est tombé amoureux de moi. Il a commencé à m’accorder des faveurs, des gentillesses et même des cadeaux tout simplement pour m’attirer à coucher avec lui. J’ai plusieurs fois refusé mais il a tellement insisté que les autres collègues commençaient à nous suspecter.
J’ai eu le courage d’en parler à mon mari évitant qu’il l’apprenne par d’autres voix. C’est ainsi que mon mari est allé voir ce chef dans le but de le décourager et surtout lui demander de me donner la paix.
Fort malheureusement après cela, l’amour qu’il avait envers moi a changé en haine : il ne voulait plus me parler même pour les besoins de travail ; il me sermonnait et me donnait des remarques non fondées. J’étais mal à l’aise avec lui parce que j’avais eu le courage de refuser et dénoncer le mal aux risques de perdre mon emploi. Il a refusé de renouveler mon contrat de travail. Sur 14 agents, je suis la seule qui fut remerciée sans raison suffisante.
Solution :
Etant donné que la raison du plus fort est toujours la meilleur dans notre pays, je me suis réservée de lui porter plainte au tribunal. Cette mauvaise expérience m’a fort découragé en me donnant la haine de travailler avec des hommes. Je n’ai plus le courage de demander de l’emploi partout où les hommes sont des responsables.
Neanmoins pour mon autonomisation et dans le but de contribuer à réduire la pauvreté de ma famille, j’ai ouvert un point de vente des crédits(KIOSQUE) au petit marché de camp sayo. Pendant mes longues journées de chaumage et de réflexion à la maison, j’ai eu l’idée de faire quelque chose comme une organisation féminine de défense des droits humains et de développement. Avec mes copines nous l’avions dénommée « NGABO »en langues locales qui veut dire bouclier. Je rêve que mon organisation deviendra un véritable bouclier des femmes et des enfants qui sont souvent victimes des multiples violences. Je souhaite changer ma douleur, mon découragement en puissance créatrice .Je souhaite amener Monsieur Karl est les autres hommes a comprendre qu’ils ne sont pas incontournables en milieu professionnel … Que les femmes qui travaillent avec les hommes ne cherchent pas à partager leur sexe dans le but de protéger leur postes. Que les filles ne se découragent pas.
Celle-ci est la voix de Brigitte pour notre future





THE COURAGE TO DENOUNCE EVIL IS A WEAPON AGAINST GENDER BASED VIOLENCE
I'm Brigitte Mawazo, nurse midwife and mother of three children. I am one of ten leading teams of the network of women called Mom Shujaa DRC Connected World Pulse on the site. I would like to share my personal story about my life professionnelle.je am convinced that my voice reach the 2013 campaign V.Fweek 2 transform my pain and the power of my listeners.
After my brilliant studies at the Higher Institute of Nursing, I had the chance to get married and find employment in non-governmental organizations. (NGOs).
When is a pretty woman in the workplace, there are some facilities but both blocks. I have known men colleagues who gave me any favors just because I was a woman. When I was fat, I sometimes felt unable to go to the supervision of health centers away on foot or motorbike. At that time some male colleagues did voluntarily for me.
But it happened once my supervisor fell in love with me. He started to give me favors, kindness and even gifts just to get me to sleep with him. I have several times refused but he insisted so much that other colleagues began to suspect us.
I had the courage to talk to my husband he learns by avoiding other voices. So my husband went to see this masterpiece in order to discourage and especially ask him to give me peace.
Most unfortunately after that, his love towards me changed into hatred: he would not even talk to me for the purposes of work, he scolded me and gave me unfounded remarks. I was uncomfortable with him because I had the courage to denounce evil and refuse to risk losing my job. He refused to renew my contract. 14 agents, I am the only one who was thanked without sufficient reason.
Solution:
Since the reason of the strongest is always the best in our country, I am dedicated to bring her complaint to court. This bad experience was very discouraged me by giving me hate working with men. I do not have the courage to seek employment wherever men are responsible.
Nevertheless my empowerment and in order to reduce poverty in my family, I opened a credit sale (KIOSK) to small market sayo camp. During my long days chaumage and reflection at home, I had the idea to make something like a women's organization of human rights and development. With my friends we had named "NGABO" in local language means shield. I dream that my organization become a shield of women and children who are often victims of various forms of violence. I want to change my pain, my discouragement creative power. I wish Mr. Karl is bringing other men to understand that they are not essential in the workplace ... that women who work with men do not seek to share their sex to protect their positions. That girls are not discouraged.
This is the voice of Brigitte for our future

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