Sois un Homme! Une femme n'agit pas de la sorte!
Apr 28, 2022
Story
« Etre homme », « Etre une femme » ces expressions contribuant aux violences !
J’entends toujours depuis mon plus jeune âge des gens me dire, soit une femme ! et à un homme, soit un homme !
Ces expressions sont très utilisés chez moi et forge souvent nos caractères et personnalités une fois adultes.
Sait-on néanmoins qu’elle est l’influence qu’elles ont sur nous ?
Ces expressions « être homme », « être une femme » sont prises souvent d’une manière équivoque dans notre société. Elles contribuent à maintenir les violences dans bien nombre des sociétés.
Chez nous par exemple, être un Homme ne se résume pas seulement à ses caractéristiques biologiques ou le fait de porter un pantalon mais plutôt fait référence à un être fort, vigoureux, rigoureux, responsable ; un être qui ne doit jamais montrer sa faiblesse, et s’accompagne souvent des slogans du genre un homme ne pleure pas etc.
Etre une femme par contre, c’est être gentille, calme, réservée, souvent faible physiquement et qui mène catégoriquement à la subordination, à la faiblesse et à la considération de la femme comme étant un être faible et du coup seconde.
La société ne nous juge et jauge que par ces qualificatifs. Une fois ces rôles ne sont pas remplis par un homme ou par une femme, il (elle) devient automatiquement la rusée de cette même société, il ou elle devient la référence de la médiocrité et de l’échec par la société.
Ainsi, pour se maintenir dans cet aspect d’homme ou de femme et pour éviter l’indexation, la personne est contrainte à user de toutes ses compétences et stratagèmes pour se maintenir dans cette position et souvent cela échoue dans la violence pour compenser ce manquement.
L’analyse que nous nous permettons de faire par rapport aux différentes violences basées sur le genre récurrent dans notre pays sont le fruit de ce cercle. Pour se maintenir dans le cercle, dans son rôle d’être Homme, ce même homme est enclin aux violences pour prouver son pouvoir et sa position d’homme.
Si nous voulons voir de changement réel dans nos sociétés, identifions d'abord les freins à l'épanouissement personnel avant tout.
Loin de nous l’idée de nous faire passer pour donneurs des leçons, la responsabilité nous incombe à tous de toujours lier l’utile à l’agréable. Dans quel qualificatif nous nous retrouvons et quelles actions entreprenons-nous pour nous maintenir dans ce cercle ?ces actions sont-ils passives ou violentes ?
Pensons aux générations futures.