LA RESERVE NATURELLE D'ITOMBWE



a)situation géographique
La réserve naturelle d’Itombwe est un vaste foret situé en Afrique centrale précisément à l’EST de la RD Congo dans la province du Sud Kivu sur les territoires de Mwenga et Fizi. Elle s’étend sur les collectivités d’Itombwe , Wamuzimu ,Tanganyika et Lwindi .Elle couvre les massifs montagneux de Mitumba au climat froid avec une amplitude thermique de 16°C .La cité d’Itombwe est difficilement accessible par voie routière ; elle se trouve à 350Km de Bukavu, 200km de la cité d’Uvira, 110km de Baraka, villes situées aux bords des lacs Kivu et Tanganyika .Le milieu est difficilement approvisionné en produits de première nécessité : savon, sel de table, sucre, pétrole, huile végétal par des commerçants ambulants. Les populations pratiquent l’élevage des bovins, caprins, des volailles à caractère traditionnel. Elles pratiquent aussi une agriculture de subsistance de forme traditionnelle sur brulis de longue jachérisation avec un rendement très faible. Son sol humifère favorise la culture des céréales, légumineuses, tubercules et autres. Son sous sol est une réserve en or, caltant, pétrole, et autres .En plus des activités champêtres, cette population se donne à l’exploitation artisanale des minerais, la chasse, la pèche, le commerce non réglementé des planches et des braises, la cueillette. Les groupes armés encore actifs se cachent dans cette forêt où ils pratiquent paisiblement le braconnage, le déboisement, l’extraction des minerais
B) les communautés environnantes
Les communautés locales riveraines exercent une pression croissante sur les ressources forestières pour leur survie. La pression se fait de manière prolongée et désordonnée au point où les signes de déséquilibre écologique causent des catastrophes naturelles contre l’humanité toute entière et plus particulièrement contre les populations elles- mêmes. D’aucun témoigne la rareté ou la surabondance des pluies, la perturbation des saisons qui sont à la base de baisse de production agricole.
Les besoins des communautés locales et peuples autochtones sont en train d’augmenter avec la croissance démographique, le retard de la modernisation, l’enclavement du milieu, la mauvaise gestion des ressources naturelles. Notre projet aura comme rôle de sensibiliser toutes ces parties concernées sur l’importance de la conservation durable des ces ressources naturelles dont elles dépendent d’une part et d’autre part le projet doit répondre aux besoins pressants des communautés locales et peuples autochtones en proposant des alternatives compatibles avec la conservation et le développement en vue de garantir la paix.



les espèces à conserver
Les actions de protection des ressources naturelles et des espèces rares favoriseront le tourisme . Notamment le Lac Lungwe perché au sommet des montagnes, le Mont Muhi qui est le sommet le plus élevé du Sud Kivu avec 3 475m d’altitudes, les Grottes de Lubumba, les Montagnes, marais, rivières, espèces des animaux phares comme les Gorilles de plaine de l’Est, uniques espèce au Monde , les Chimpanzés, les espèces d’ oiseaux ,les eaux thermales avec différentes chutes, les essences Podocarpus avec une circonférence très grande à Kigogo/Lwindi : (8 personnes peuvent étaler leurs bras sans contourner la circonférence du Podocarpus), etc…. bref un paysage très panoramique avec des belles savanes herbeuses bon à voir aux vues des animaux comme les antilopes de Tumungu et les singes ,les gorilles, les buffles, les sangliers de Kongwe. Les Aulacodes, les Sangliers, les oiseaux rares comme :les Pigeons et les canards sauvages…
d) problèmes des population
Tandis qu’ itombwe est très riche en biodiversité sa population est majoritairement pauvre. Les réseaux routiers sont impraticables, les infrastructures scolaires et sanitaires sont dans un état de délabrement très avancées, les conflits armés entre les paysans éleveurs et agriculteurs sont très fréquents.
C’est l’une des régions de la R.D. Congo où le taux de mortalité infantile et maternel est très élevée, la malnutrition, les maladies hydriques, les IST,Le VIH/SIDA dévastent la population par ignorance et insuffisance des structures sanitaires rapprochées. Ce paradoxe de voir une population pauvre sur un sol riche a deux principales causes : L’ignorance et la mauvaise gouvernance. Les études socioéconomiques récentes faites par les organisations de conservations notamment le WWF, montrent que 95% des populations paysannes dépendent à plus de 95% de leurs besoins des ressources forestières. Ce qui signifie que ces ressources ont un grand besoin d’être conservées durablement.
C’est pourquoi IFDH -NGABO asbl veut s’engager dans la vulgarisation des lois sur la conservation de la nature et le développement des populations qui vivent au bord des forets d’Itombwe.



English translation by community member Zaha Abuelsamen



Natural reserve of Itombwe



A) Geographic Location
Itombwe’s natural reserve is a vast forest located in Central Africa precisely east of the DRC in the province of South Kivu on the territories of Mwenga et Fizi. It stretches over the communities of Itombwe, Wamuzimu, Tanganyika, and Lwindi. It covers the massive mountains of Mitumba of a cold climate with a temperature range of 16 ° C. The city of Itombwe is hardly accessible by road, it is located 350Km from Bukavu, 200km from the city of ’Uvira, 110km from Baraka, (towns located at the edges of lakes Kivu et Tanganyika).The area is hardly supplied with necessities: soap, table salt, sugar, oil, and vegetable oil by itinerant traders. The populations practice traditional farming of cattle, goats, poultry. They also practice subsistence farming of traditional slash and burn, setting land to rest with a low yield. Its humus-bearing soil is most suitable for the cultivation of cereals, vegetables, tubers and others. Its underground is a reserve for gold, coltan, oil etc... In addition to rural activities, this population practices the artisanal mining of minerals, hunting, fishing, unregulated trade of boards and embers, and harvesting. Active armed groups hide in this forest, where they peacefully practice poaching, deforestation and mineral extraction.



B)Surrounding communities



Local communities exert an increasing pressure on forest resources for their survival. This pressure is prolonged and very disruptive to the extent where signs of ecological imbalance can cause natural disasters against all mankind and especially against the locals themselves. The scarcity or abundance of rainfall, disruptions of seasons are at the basis of the decline of agricultural production. The needs of indigenous peoples and local communities are increasing with population growth, delayed modernization, landlocked environment, and the mismanagement of natural resources. On the one hand, our project serves to educate these stakeholders on the importance of the sustainable conservation of the natural resources upon which they depend. On the other hand, the project must meet the urgent needs of indigenous peoples and local communities by offering alternatives compatible with the conservation of nature and development in sight of ensuring peace



C) Species to conserve



The actions to protect natural resources and rare species promote tourism. Particularly, Lake Lungwe perched at the top of the mountains, Mount Muhi which is the highest peak in South Kivu with 3 475m altitude, Lubumba Caves, Mountains, swamps, rivers, endangered animals such as Gorillas of eastern plains, unique species in the world like chimpanzees, birds, thermal waters with various waterfalls, Podocarpus species with a very large circumference in Kigogo / Lwindi (8 people can spread their arms without bypass circumference of Podocarpus), etc... in short, a very beautiful panoramic landscape with grassland, great view of animals like the antelopes of Tumungu and monkeys, gorillas, buffalo, wild boar of Kongwe. Grasscutters, Boars, rare birds such as: Pigeons and wild ducks.



D) Population problems



While Itombwe is very rich in biodiversity, the majority of its population is poor. The roads are impassable, schools and health facilities are in a very extreme state of disrepair. Armed clashes between livestock farmers and agriculturalists are very common. This is one of the regions of the DRC where the rates of infant and maternal mortality are high. Malnutrition, and water-borne diseases, STIs, and HIV / AIDS devastate the population through ignorance and lack of close health facilities. This paradox of seeing a poor population on rich soil has two main causes: ignorance and bad governance. Recent socio-economic studies by conservations organizations notably the WWF shows that 95% of rural populations depend on more than 95 % of their forest resources. This means that these resources have a great need to be conserved sustainably. That is why the FDH - Ngâbo association wants to engage in the dissemination of conservation laws of nature and the development of populations living on the edge of forests Itombwe

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